"Nous contribuons à la capture du dividende démographique par l’autonomisation des filles de 10-19 ans dans les régions à haute vulnérabilité"

Qui sommes nous ?

Le projet d’Autonomisation des Femmes et le Dividende Démographique au Sahel (SWEDD) est une initiative conjointe du Groupe de la Banque Mondiale (BM) et de neuf (09) pays du Sahel (Bénin, Burkina-Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) qui bénéficie de l’assistance technique du l’UNFPA et de l’OOAS. Le SWEDD est une opportunité pour la Guinée d’accroître l’autonomisation des femmes et des filles et il cadre parfaitement avec la vision de son Gouvernement sur les questions du développement socio-économique.

Les problèmes de société que nous resolvons.

Au nivaux de chaque problème:

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01

Faible taux de scolarisation des filles, particulièrement en milieu rural

 Le taux brut de scolarisation des filles au cycle primaire est de 95,5%, ce taux chute à 37,2% dans le premier cycle du secondaire entre 2018-2019. Au secondaire, le taux brut de scolarisation est estimé à 46,7%. En milieu rural ce taux est 14,6% chez les filles contre 38,8% en milieu urbain (Source RESEN). En matière de disparité entre filles et garçons, on relève à l’entrée au primaire dans la même période, un Taux brut d’accès au CP1 de 111,4% pour les filles contre 126,1 % pour les garçons. En fin du cycle, le taux d’achèvement au CM2 est de 56,5 % pour les filles contre 75,0 % pour les garçons. Le taux d’accès en 7e année est de 32,9 % pour les filles contre 46,6 % pour les garçons. Au collège le taux d’accès en 10e année des filles est estimé à 31,8 % contre 45,6 % pour les garçons.

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02

Mariages précoces chez les filles

Malgré les efforts en faveur des femmes, beaucoup de filles sont privées de leur enfance parce que mariées trop jeunes. 17,4% sont mariées avant l’âge de 15 ans parmi les 20-49 ans et 46,4% mariées avant 18 ans parmi la même tranche d’âge.

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03

Problèmes d’autonomisation des femmes

La question de l’autonomisation des femmes/filles demeure toujours préoccupante. De nombreuses conséquences sur leurs activités génératrices de revenus, la faiblesse de formation, le manque d’accès à la terre et la propriété foncière.

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04

Faibles taux d’utilisation des méthodes contraceptives modernes

La prévalence contraceptive n’est que de 11% au niveau national chez les femmes de 15-49 ans et de 8,3% chez les filles de 15-19 ans. Le pourcentage des filles de 15-19 ans enceintes ou déjà mère de leur premier enfant était de 26% en 2018 avec des proportions plus élevées à Kankan (40%) Labé (35%) et Faranah (31%).

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05

Taux élevé de violences faites aux femmes

Au niveau national, près de 29,3% des femmes ont subi au moins une forme de violences sexuelles depuis l’âge de 15 ans. Les régions administratives de Faranah (45%), Conakry (39,6%), Kankan (37,9%), N’Zérékoré (35,7%) et Kindia (35,6%) enregistrent les plus fortes proportions de femmes ayant subi des violences sexuelles.

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